Hugo  avait envahi les ondes des radios françaises en 1996 et 1997 avec La Nacelle et Les Photos, singles entêtants et têtus.  Comme un Voulzy sous acide, il chantait de sa voix haute et pure d'étranges histoires david-lynchiennes. Après une tournée de 45 dates devant un public ravi (volé), il disparaît dans la nature pendant 7 ans.

Hugo revient avec La nuit des balançoires, son nouvel album.
Un concentré de mélodies enchantées et coupantes, douces et barbelées, qu'ornent des textes  sortis de nulle part, jamais entendus chez nous.

A contre-courant de la "Néo nouvelle chanson française bien de chez nous", l'univers singulier d'Hugo se nourrit d'influences musicales anglo-américaines (Wings, ELO, Beach Boys, America, Neil Young, Kinks), de films à part (Mullholland Drive, Les Innocents, Le Charlatan), et d'écrivains mystérieux (Jean Ray, Steven Millhauser, Patrick Mc Grath).

Sensations de l'enfance retrouvées intactes, macabre et bizarre y coexistent en bonne intelligence tels les animaux de la fable.

Le constamment talentueux Yann Arnaud (Air, Syd Matters, Sebastien Schuller, Cibelle) a mixé l'objet.Les géniaux Dupuy et Berberian ont réalisé la pochette.

Hugo a le goût du mystère. En mariant cet art consommé du songwriting avec un vrai talent de conteur, de nouvelliste, il nous propose avec La nuit des balançoire” un mélange bien particulier et parfaitement délectable.