"Volti - Corazon (1986)"
L’électro-latino hip hop pop d’un duo new-yorkais (US/MX)
Durant un séjour à Mexico City en 1980, le jeune new-yorkaise Lyndell Brookhouse fait une rencontre fortuite qui changera sa vie, lorsqu’elle croise une bande de punks qui comprend Eddie Rubello, et découvre la délirante scène underground locale. Le duo part ensuite s’installer dans l’appartement de Lyndell, dans le Lower East Side de NYC, et s’immerge dans la scène artistique new yorkaise du début des années 80. « Si vous étiez peintre, vous jouiez également dans un groupe, et si vous étiez musicien vous faisiez aussi de la peinture ou des films » raconte Lyndell, « c’était une période extraordinaire : le développement d’une communauté comprenant des centaines d’artistes (dont émergeront Basquiat, Keith Haring, Madonna et tant d’autres), une communauté réellement intéressée par l’art, avant l’époque des téléphones portables, des restaurants chics-branchés et de l’internet. C’est là que Volti est né ».
Eddie maîtrise rapidement l’art de créer des sons avec un Commodore 64 (l’un des premiers ordinateurs personnels), des synthés & boîtes à rythmes, Volti commence à faire des morceaux. « Nous étions deux gamins qui confectionnions de la musique électronique à couleur latine, au sein d’une scène new yorkaise plutôt sombre », dit Lyndell. Ils côtoient des groupes tels que ESG ou Liquid Liquid et se produisent dans des lieux désormais mythiques, de la Danceteria, et du Pyramid, à CBGBs, Limelight et le Peppermint Lounge. Ils retournent régulièrement au Mexique et jouent dans des clubs (Hip70, Nueve), ainsi qu’à la télévision mexicaine. Volti se compose donc de Lyndell (chant, claviers) et Eddie (programmation, basse, claviers), plus des invités, jouant généralement des cuivres ou des percussions latines. Ils partagent un local de répétition avec le groupe culte Konk, dont le batteur Geordie Gillespie les encourage, et les aide à enregistrer leurs premiers morceaux, qu’ils emporteront en Europe.
Lyndell: “Nous espérions trouver un nouveau public, qui apprécierait notre son. Nous avions entendu parler de Crammed Discs via des amis de San Francisco, et sommes allés rencontrer Marc Hollander, qui a pensé qu’il y avait quelque chose de différent dans notre pop latino électronique avec un angle new yorkais”. A partir des enregistrements faits à NY, Volti ajoute des morceaux, des éléments et des invités (dont Vincent Kenis qui fait un solo de piano décoiffant), les titres sont ensuite mixés par le légendaire Mark Kamins (le DJ qui avait découvert Madonna et produit son premier single), avec l’équipe-maison de Crammed (Gilles Martin, Kenis & Hollander).
Volti travaille ensuite à un album, mais la mort soudaine de Eddie met fin à l’histoire. La présente réédition comprend les titres qui figuraient dans le EP originel, plus New York (paru dans une compilation Crammed) et un inédit, Sunny Sunday. “Volti, a multinational band with iterations in Mexico City and New York—where they performed at Downtown clubs like Danceteria—taps into the '80s exotica craze with their salsa-flavored downtempo track Corazón.” (Resident Advisor, 2021)
Durant un séjour à Mexico City en 1980, le jeune new-yorkaise Lyndell Brookhouse fait une rencontre fortuite qui changera sa vie, lorsqu’elle croise une bande de punks qui comprend Eddie Rubello, et découvre la délirante scène underground locale. Le duo part ensuite s’installer dans l’appartement de Lyndell, dans le Lower East Side de NYC, et s’immerge dans la scène artistique new yorkaise du début des années 80. « Si vous étiez peintre, vous jouiez également dans un groupe, et si vous étiez musicien vous faisiez aussi de la peinture ou des films » raconte Lyndell, « c’était une période extraordinaire : le développement d’une communauté comprenant des centaines d’artistes (dont émergeront Basquiat, Keith Haring, Madonna et tant d’autres), une communauté réellement intéressée par l’art, avant l’époque des téléphones portables, des restaurants chics-branchés et de l’internet. C’est là que Volti est né ».
Eddie maîtrise rapidement l’art de créer des sons avec un Commodore 64 (l’un des premiers ordinateurs personnels), des synthés & boîtes à rythmes, Volti commence à faire des morceaux. « Nous étions deux gamins qui confectionnions de la musique électronique à couleur latine, au sein d’une scène new yorkaise plutôt sombre », dit Lyndell. Ils côtoient des groupes tels que ESG ou Liquid Liquid et se produisent dans des lieux désormais mythiques, de la Danceteria, et du Pyramid, à CBGBs, Limelight et le Peppermint Lounge. Ils retournent régulièrement au Mexique et jouent dans des clubs (Hip70, Nueve), ainsi qu’à la télévision mexicaine. Volti se compose donc de Lyndell (chant, claviers) et Eddie (programmation, basse, claviers), plus des invités, jouant généralement des cuivres ou des percussions latines. Ils partagent un local de répétition avec le groupe culte Konk, dont le batteur Geordie Gillespie les encourage, et les aide à enregistrer leurs premiers morceaux, qu’ils emporteront en Europe.
Lyndell: “Nous espérions trouver un nouveau public, qui apprécierait notre son. Nous avions entendu parler de Crammed Discs via des amis de San Francisco, et sommes allés rencontrer Marc Hollander, qui a pensé qu’il y avait quelque chose de différent dans notre pop latino électronique avec un angle new yorkais”. A partir des enregistrements faits à NY, Volti ajoute des morceaux, des éléments et des invités (dont Vincent Kenis qui fait un solo de piano décoiffant), les titres sont ensuite mixés par le légendaire Mark Kamins (le DJ qui avait découvert Madonna et produit son premier single), avec l’équipe-maison de Crammed (Gilles Martin, Kenis & Hollander).
Volti travaille ensuite à un album, mais la mort soudaine de Eddie met fin à l’histoire. La présente réédition comprend les titres qui figuraient dans le EP originel, plus New York (paru dans une compilation Crammed) et un inédit, Sunny Sunday. “Volti, a multinational band with iterations in Mexico City and New York—where they performed at Downtown clubs like Danceteria—taps into the '80s exotica craze with their salsa-flavored downtempo track Corazón.” (Resident Advisor, 2021)